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La voix des compositrices et compositeurs dans le débat sur le développement des centres nationaux de création musicale

Le Syndicat français des compositrices et compositeurs de musique contemporaine saisit l’opportunité de la crise que nous traversons mais également du recrutement actuel d’une direction au CIRM à Nice pour inviter à une réflexion commune autour des centres nationaux de création musicale (CNCM) qui, avec les ensembles, structures spécialisées et les lieux de diffusion dédiés, sont les principaux outils et soutiens des compositrices et compositeurs d’aujourd’hui. Les CNCM et leurs directeur·trice·s sont nos alliés et partenaires, nous voulons avancer avec eux.

Nous n’allons pas rappeler ici la mission des CNCM, les chiffres et l’expérience nous montrent que cette mission est remplie et a été fructueuse jusqu’à aujourd’hui. Force est de constater que les CNCM sont devenus en 25 ans des partenaires, relais, lieux de recherche et de diffusion incontournables pour de nombreux acteurs de la création musicale. La labellisation de studios isolés en région a contribué à décentraliser la recherche musicale et à répandre le parfum de la création dans de nouveaux territoires. Les années 2000 ont vu y naître le développement de savoirs et de formes expérimentales nouvelles, évoluant désormais dans le cercle des places fortes comme l’IRCAM ou le GRM.

En définitive, nul ne peut nier le rôle des CNCM dans la dynamique de la création musicale française en ce début de siècle.

Aujourd’hui, alors que le nombre de propositions musicales a considérablement augmenté, qu’elles recouvrent de nombreuses pratiques d’écriture, que les technologies et la diversité des formes sont à peu près partout, que le public lui-même s’est développé, diversifié et a rajeuni, qu’en est-il du champ d’action des huit CNCM, de leur rayonnement, de leur puissance de frappe et force de proposition, de leur capacité d’absorption ?

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